Dernière ligne droite RGAA et autres petites choses

Le , par Élie Sloïm - Accessibilité

Avertissement : cet article a été publié en 2007. Son contenu n'est peut-être plus d'actualité.

Le Référentiel Général d’Accessibilité pour les Administrations est en phase d’appel à commentaire public depuis un mois environ. Cette phase d’appel à commentaires se termine le 25 juin 2007, c’est à dire dans trois jours (!).

Lorsque cette phase sera terminée, nous passerons en revue les commentaires que vous aurez proposés, et selon leur pertinence, ceux-ci seront intégrés ou pas dans le référentiel.

Ce document va devenir une référence pour tous les sites publics français, et quelque chose me dit que certaines sociétés privées et d’autres acteurs de l’accessibilité n’y sont pas non plus insensibles. Si vous voulez contribuer à renforcer ce document qui servira à tous pendant plusieurs années à partir de maintenant, je vous invite à consulter ce billet d’Aurélien Levy, qui liste des points sur lesquels il serait intéressant que vous donniez votre avis. Merci à ceux qui pourront répondre à cet appel.

Je profite également de ce billet pour vous faire connaître le forum de discussion RGAA, une initiative de Monique Brunel et de Sébastien Delorme.

Pour finir dans le genre en vrac cher à Tristan et ses imitations, Pierre Guillou (Accessiweb) vient d’annoncer au nom de plusieurs associations européennes dédiées à l’accessibilité la naissance du label Euracert. Il s’agit du premier label européen de qualité pour les sites Web accessibles.

Un label au niveau européen ? Une méthode d’évaluation très rigoureuse reposant sur des tests unitaires comme UWEM. Des associations de terrain et/ou ayant déjà une expérience dans la certification comme Braillenet, Fundosa Teleservicios ou Anysurfer ? Entre nous, ça pourrait bien faire un joli carton. Suivez bien Euracert.

P.S. pour les créateurs du site Euracert, une petite suggestion d’amélioration : quel dommage d’avoir fait une page d’accueil qui sert uniquement à choisir la langue de consultation. Outre le choix d’une langue par défaut (anglais, français, ou pourquoi pas espagnol), qui est une solution très intéressante, vous auriez pu procéder comme l’a fait Fabrice Bonny sur Opquast, à savoir une langue qui est servie automatiquement puis mémorisée et changeable en fonction des réglages du navigateur de l’utilisateur. Une page en moins à consulter, c’est de la qualité à la sauce Opquast, certes, mais c’est également de l’accessibilité numérique. Enfin, moi, je dis ça, je dis rien ;-)