Accessibilité numérique, optimisme et devoir d’exigence

Le , par Aurélien Levy - Accessibilité

Avertissement : cet article a été publié en 2016. Son contenu n'est peut-être plus d'actualité.

Suite à la publication de mon dernier billet sur l’article 106 de la loi numérique, j’ai eu quelques échos que cet article était quelquefois trop critique et qu’il fallait voir le bon plutôt que le mauvais.

Je souhaiterais donc aujourd’hui éclaircir ma position.

Je suis très enthousiaste des évolutions actuelles qui mettent la prise en compte de l’accessibilité numérique sur la bonne voie.

Il y a de plus en plus de gens qui s’approprient le sujet, de plus en plus d’événements autour de ce sujet, c’est très bien, allez-y.

On peut être certain que lorsque des acteurs comme Apple ou Microsoft mettent en avant la prise en compte de l’accessibilité dans leurs produits, comme cela a été le cas lors de leurs dernières conférences, cela va susciter des prises de consciences chez bien des DSI, designers, développeurs, marqueteurs, etc. On peut également être certain que les évolutions législatives et les évènements actuels autour de l’accessibilité numériques sont d’excellentes nouvelles.

Néanmoins, en tant que professionnel de l’accessibilité numérique je pense qu’il de mon devoir d’être exigeant sur le fond comme sur la forme.

Je pense qu’il est de mon devoir d’expliquer la situation tel qu’elle est sans l’enjoliver pour faire plaisir à des communicants. La situation actuelle est de nature à faire naître de nombreux espoirs, mais je sais par expérience qu’elle comporte également des risques.

Alors réjouissons-nous que les choses bougent mais surtout aidons-les à bouger dans le bon sens. Faisons en sorte que les bonnes intentions actuelles se transforment en actions efficaces et à effets rapides.